L’Indonésie entre dans le bal des hypocrites

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L’Indonésie est un immense pays de 270 millions d’habitants, le plus grand pays Musulman au monde et au nom de son attachement à la cause Palestinienne, l’Indonésie a pris le risque de déposer plainte contre l’état d’Israël pour “Crime contre l’humanité et génocide contre le peuple Palestinien” tout, comme la semaine dernière, l’Afrique du Sud avait déposé la même plainte contre Israël.


Mais ces pays, au passé trouble, ne sont pas crédibles aux yeux des nations pour oser se permettre de donner des leçons de morale humanitaire a l’état d’Israël, car, comme, nous l’avons expliqué sur l’article du 15 janvier 2024  https://save-us.life/archives/29464. L’Afrique du Sud a commis un génocide sur les habitants du Lesotho et l’Indonésie a fait de même sur la population duTimor-Leste, ex Timor Oriental.

Il existe un rapport qui est “le rapport de la Commission pour l’accueil, la vérité et la réconciliation (CAVR) du Timor-Leste (ex-Timor-Oriental)”.
Ce rapport avait été remis en 2006 au secrétaire général des Nations unies de l’époque, Kofi Annan. Ce rapport est accablant pour l’Indonésie, car il accuse l’armée indonésienne d’avoir volontairement massacré, assassiné, violé, torturé et surtout laisser mourir de faim la population timoraise.

Durant 25 ans, de 1975 à 1999, l’armée Indonésienne a occupé le territoire du Timor oriental, les Indonésiens ont abattu entre 180 000 et 200 000 Timorais, un tiers de la population de l’époque. Selon le document de 2 000 pages, ce qui est le travail de trois ans d’enquêtes sérieuses par des organisations de défense des droits de l’homme, les exactions commises dans l’ancienne colonie portugaise constituent des “crimes de guerre” et des “crimes contre l’humanité” et “un génocide caractérisé”.

Beaucoup de victimes sont mortes de maladies et de famines dirigées par l’armée indonésienne, qui, dès le début de l’annexion du Timor Orientale en 1975, a “brûlé et empoisonné les récoltes, et tué le bétail”, usant de la faim comme d’une “arme de guerre, faisant partie d’une stratégie de destruction de la résistance”.

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Le rapport mentionne des cas de torture ignobles pour terroriser et soumettre le peuple timorais : “Brûlures sur les organes génitaux”, “couper les oreilles”, “traîner une victime derrière une voiture, parfois jusqu’à la mort”, “arracher des ongles”, “forcer à boire l’urine d’un soldat”… Des méthodes soviétiques utilisées en Corée du Nord et au Cambodge.

L’armée Indonésienne a pratiqué le viol sur des milliers de femmes timoraises, mentionne le document. “Les viols sur les femmes étaient une pratique courante”. C’était une torture morale et physique pour ces mères, certaines abusées devant leurs enfants, se rendaient quotidiennement dans des casernes pour y être violées, sous peine de représailles contre leur village. D’autres servaient d’esclaves sexuelles et de domestiques. Les viols “augmentaient de manière exponentielle durant les opérations militaires”, précise le rapport.

Les militaires Indonésiens ont massacré plusieurs dizaines de civils. Comme les nazis, les punitions collectives étaient “une composante centrale et systématique” de la stratégie pour briser la résistance et Djakarta a eu recours à des armes chimiques et au napalm. Ces crimes ont pris fin en 1999, lorsque l’Indonésie a dû se retirer après une dernière flambée de violence orchestrée, selon le document, aux plus hauts niveaux du gouvernement (le général Wiranto, ministre de la Défense de l’époque, est nommé) avec l’aide de milices.

La population a été et tuée et affamée. Les autorités Indonésiennes ont toujours démenti ces atrocités et que le rapport était un faux et ils ont eu l’audace de déclarer  “ces événements décrits sur le rapport ne se sont jamais produits”.

La CAVR, établie en 2001 par l’ONU (mais dont elle est indépendante), a pourtant entendu plus de 7 000 victimes au cours de l’enquête la plus détaillée jamais réalisée sur l’occupation indonésienne de ce morceau d’île indépendant depuis 2002. Son rapport préconise le jugement des auteurs d’atrocités, dont certains ont été promus dans l’armée indonésienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_pour_l%E2%80%99Accueil,_la_V%C3%A9rit%C3%A9_la_R%C3%A9conciliation

Timorais qui ont été déportés à Timor ouest, près de la frontière

Par contre, l’armée indonésienne a reconnu, avoir interné 372 900 Timorais dans 150 camps, ce qui représentait 60 % de la population. Avec la pression internationale croissante pour que l’Indonésie mette fin à la violence, le Timor-Oriental a accepté l’aide de l’ONU.

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Une force multinationale dirigée par l’Australie (dont faisait partie le Canada) s’est rendue au Timor-Oriental en 1999 pour aider à rétablir la paix et la sécurité. Les militaires ont protégé et soutenu la mission existante de l’ONU dans l’accomplissement de ses tâches, et ont fourni de l’aide humanitaire. À son apogée, plus de 10 000 gardiens de la paix, dont des policiers civils, prenaient part à la mission de l’ONU.

Master Corporal Marco Duchesne on patrol in the village of Zumalai, tries to communicate with kids.  30 October 1999. Photo: Department of National Defence ISD99-435A

Le Caporal-chef Marco Duchesne, en patrouille dans le village de Zumalai, essaie de communiquer avec des enfants. Le 30 octobre 1999. Photo : Ministère de la Défense national ISD99-435A


Le Canada a envoyé le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Protecteur, une compagnie d’infanterie et des avions de transport pour soutenir la mission. Des membres des Forces armées canadiennes se sont rendus dans la région pour assurer la sécurité, construire un camp, réparer les installations locales et approvisionner la force opérationnelle navale. Ils ont également contribué à l’aide humanitaire et à des projets de construction de la nation.

Un hélicoptère des Forces armées canadiennes livre des fournitures au Timor-Oriental. Photo : ministère de la Défense nationale.

Un hélicoptère des Forces armées canadiennes livre des fournitures au Timor-Oriental. Photo : ministère de la Défense nationale.


La situation politique s’est améliorée avec la présence des gardiens de la paix internationaux. Le nouveau gouvernement indonésien a reconnu l’indépendance du Timor-Oriental, retirant ses troupes et sa revendication politique sur la région. Le Timor-Oriental a tenu des élections démocratiques et est finalement devenu un pays indépendant en 2002.

Les forces de l’ONU sont restées jusqu’en mai 2005 pour aider à maintenir la sécurité du pays alors qu’il effectuait la transition durement gagnée vers une pleine nation. Cependant, de nouveaux troubles survenus l’année suivante ont entraîné le retour des soldats de la paix de l’ONU au Timor-Oriental pour une mission qui s’est poursuivie jusqu’en décembre 2012.Les habitants du Timor-Leste ont toujours voulu des relations pacifiques avec l’Indonésie et ils n’ont jamais commis aucun attentat terroriste contre l’Indonésie. L’Indonésie a attaqué le Timor Oriental en 1975 avec la volonté de tuer la population civile et de voler les richesses du Timor Oriental, car riche en pétrole et en gaz.

A Kraras (Timor) en 1983, plus de 200 civils timorais furent massacrés par l'armée indonésienne

   A Kraras (Timor) en 1983, plus de 200 civils timorais furent massacrés par l’armée indonésienne

L’Indonésie a beaucoup de sang sur ses mains, mais qu’en est-il aujourd’hui ? L’Indonésie a-t-elle-changé ? En apparence, la réponse est positive, mais en vérité, rien n’a changé. L’intolérance en Indonésie avec l’affaire “Alexander Aan”. Cet habitant de la province de Sumatra occidental a été condamné en 2012 à deux ans et demi de prison en vertu de la « loi sur les informations et transactions électroniques » de 2008. Le dénommé, Aan, d’une famille musulmane, avait rejoint un groupe Facebook d’Indonésiens athées, où il expliquait pourquoi il ne croyait plus en l’existence de Dieu.

Il a été inculpé, non pour un athéisme qui n’est pas illégal en Indonésie, ni pour « insulte à une religion » comme Ahok et Meiliana, mais pour incitation à la haine religieuse.Il a été mis en libération conditionnelle au bout de dix-neuf mois, en janvier 2014.

British human rights campaigner Benedict Rogers

British human rights campaigner Benedict Rogers (Photo: Courtesy photo / Courtesy photo)

Benedict Rogers de l’organisation Christian Solidarity Worldwide, a déclaré « sans l’islamisme et l’extrémisme grandissants, le cas d’Alexander ne se serait probablement pas produit ». L’islamisme est bien la cause d’une intolérance religieuse grandissante, qui est le poison qui tue l’Indonésie. Les islamistes sont également, avec l’armée, parmi les milieux qui refusent que l’Indonésie débatte des massacres anticommunistes de 1965-1966. Plus généralement, l’islamisme menace les minorités, religieuses, mais aussi ethniques comme les Chinois, ainsi que les LGBT.

Des soldats indonésiens préparent des cercueils pour des ouvriers qui auraient été tués à Wamena en Papouasie, le 4 décembre 2018Des soldats indonésiens à Wamena en Papouasie, le 4 décembre 2018 – afp.com/STAF STEEL

Il est évident que l’islamisme n’est pas le seul problème auquel est confrontée l’Indonésie. Il existe une répression terrible du mouvement indépendantiste en Nouvelle-Guinée occidentale qui donne une image de génocidaire du gouvernement actuel Indonésien. L’appartenance du territoire à la République indonésienne est un produit de l’histoire, même si l’ancienne puissance coloniale la conteste sur le plan ethnique. Mais l’usage de la force pour maintenir ce territoire dans l’Indonésie affaiblit la légitimité de cette appartenance. À ce conflit politique s’ajoute celui autour d’intérêts économiques comme la mine 

du Grasberg, exploitée par la société minière américaine Freeport-McMoRan.La corruption est un autre poison en Indonésie. L’islam est utilisé pour écarter les responsables politiques qui menacent leurs intérêts. L’islam n’est pas ici un enjeu, mais un instrument. L’islamisme est une menace pour les fondements mêmes de l’État et de la nation en Indonésie. Il met en danger la cohésion nationale d’un pays caractérisé par le pluralisme religieux, ethnique et culturel. Il menace également le fonctionnement démocratique par son usage grandissant de la loi pour en définitive empêcher la liberté d’expression. Plusieurs organisations demandent d’ailleurs la révision de la « loi sur le blasphème ».

En conclusion, les deux pays qui ont déposé une plaine contre l’état d’Israël pour ” Crime contre l’humanité et génocide contre le peuple Palestinien”, l’Afrique du Sud et l’Indonésie ont des passés et des présents de meurtriers, de génocidaires, de tueurs en masse sur des populations civiles.

D’autant plus, que les armées sud Africaine et Indonésienne ont attaqué sauvagement les populations civiles d’une façon unilatérale. Ce sont l’Afrique du Sud et l’Indonésie qui devraient se trouver sur le banc des accusés et non pas Israël a la cour de Justice Internationale. Mais l’hypocrisie des nations dans le monde, bien représentées par l’ONU, fait, que le monde ne tourne pas rond. L’ONU a inventé une nouvelle valse.

À Vienne, au XIXᵉ siècle, il y avait la valse à 3 temps, l’ONU, a créé une nouvelle valse, c’est la valse à “160 pays”.Cette valse permet de danser autour d’Israël, de l’encercler afin de tenter de l’étouffer sous le poids des sanctions et des condamnations. L’ONU n’a pas compris que cette valse était très compliquée, car il faut que les 160 pays soient coordonnés à la perfection, ce qui n’est pas le cas, et les brebis galeuses, comme l’Afrique du Sud et l’Indonésie, font tomber tout l’édifice de cette supercherie internationale ou les condamnés accusent les innocents.

Honte à l’ONU, honte à l’Afrique du Sud, honte à l’Indonésie.

Que les otages Juifs enlevés par les palestiniens du hamas soient libérés

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