L’Afrique du Sud commet un génocide au Lesotho

Actuality

L’Afrique du Sud fait la une des médias dans le monde, depuis, sa plainte auprès de la cour pénale internationale de la Haye aux Pays-Bas.

Ce pays de l’Afrique Australe, un des plus influents de toute l’Afrique, tente d’exister au niveau international grâce au conflit israélo-palestinien, le geste du gouvernement sud Africain pour protéger une organisation terroriste qui est le Hamas et cette action sud Africaine a pour but de faire un grand tort à l’État d’Israël.

Il faut rappeler que le Hamas a violé le dernier cessez-le-feu, négocier en 2021 avec Israël et que le 7 octobre 2023, les terroristes palestiniens du Hamas ont attaqué lâchement des civils Israéliens en Israël, plus de 1,200 civils Israéliens ont été tues et 130 otages Juifs sont toujours prisonniers de ces barbares palestiniens.

Mais pour qui travaille l’Afrique du Sud, pour la Russie, pour la Chine, pour le Qatar, quel est l’intérêt pour le gouvernement Sud Africain de se mettre en risque sur un sujet extrêmement délicat qui est la guerre israélo-palestinienne ? Le Qatar, a été capable de dépenser, près de 30 milliards de Dollars pour organiser sa coupe du monde de football, ils sont capables de mettre sur la table des milliards de Dollars pour faire disparaitre l’État d’Israël de la carte du Moyen-Orient.

Les Chinois sont surement, derrière, cette manœuvre politique afin de saboter la politique Américaine au Proche-Orient, ainsi que la Russie.

De toute façon, est-ce que l’Afrique du Sud est le candidat idéal pour attaquer l’État d’Israël frontalement avec cette plainte osée, la réponse est négative.

Premièrement, l’Afrique du Sud est un État corrompu et son président en est son leader. Plusieurs rapports détaillant des enquêtes anti-corruption font régulièrement l’actualité dans ce pays d’Afrique. Eskom, la compagnie publique d’électricité, a été pillée. Avec pour résultat des coupures de courant de plus en plus nombreuses qui font enrager les Sud-Africains. 

Jacob ZumaFormer President Jacob Zuma

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres puisque les années 2010 ont été marquées par un niveau de corruption dévastateur. Elles correspondent aux deux mandats de l’ancien président Jacob Zuma entre 2009 et 2018, qualifiés par son successeur de “neuf années gâchées”.

Jacob Zuma est soupçonné d’avoir permis à un groupe d’individus d’infiltrer les administrations et les entreprises publiques pour en détourner le fonctionnement et les ressources. On parle ici de capture d’État. Le mot n’est pas trop fort quand on voit que le fisc sud-africain, la compagnie aérienne nationale, ou encore le gestionnaire des ports, sont tombés sous le quasi-contrôle des frères Gupta. Les Gupta c’est une fratrie d’origine indienne, des businessmen, proches du président Zuma et qui ont fui le pays pour échapper à la justice.

ramaphosa. mining.

President Ramaphosa

Ces différents scandales ont provoqué la mise en place d’une commission anti-corruption qui remet actuellement ses rapports d’enquêtes. Le président Cyril Ramaphosa promet “Plus jamais ça”, ce mot a été plusieurs fois répété par Ramaphosa, dont le parti au pouvoir, l’ANC est lourdement mis en cause. S’il soutient ce grand déballage, pas sûr que Ramaphosa soit prêt au grand ménage qui impliquerait de s’attaquer à l’ancien président Zuma.

Le président Ramaphosa a une devise très simple, ” de demander aux autres de ne pas faire ce que moi, je peux faire” et le scandale est arrivé et il est centré sur les allégations selon lesquelles le président a tenté de dissimuler le vol d’un demi-million de dollars, qui était caché au fond d’un canapé dans sa ferme, d’autres sources, mentionnent, que le montant est de quatre millions de Dollars et cela a conduit à des questions sur l’origine de l’argent.

Le président Ramaphosa  a démenti tous ces mensonges, selon lesquelles quatre millions de dollars ont été dérobés. Il affirme que le montant volé était de 580 000 dollars et qu’il l’a obtenu en vendant des buffles. Le commerce des buffles est un commerce très lucratif… Peut-être, s’est-il trompe dans ces allégations, il aurait dû dire des chameaux, c’est plus en rapport avec le Qatar… Ou des Pandas, avec les Chinois.

Ce qui est certain, c’est que Le président Ramaphosa est un homme d’État totalement corrompu.

South African Army in Lesotho in 1998

Deuxièmement, les rapports conflictuels avec son voisin, le Lesotho. En septembre 1998 Au moment de l’intervention, Mandela et le vice-président Thabo Mbeki n’étaient pas présents en Afrique du Sud, le ministre de l’Intérieur Mangosuthu Buthelezi occupant le poste de président par intérim. Mandela a approuvé le déploiement de la force de défense nationale sud-africaine (SANDF) au Lesotho le 22 septembre 1998 pour réprimer les émeutes et maintenir l’ordre.

Des soldats des forces de défense du Botswana ont également été déployés. L’opération a été décrite comme une « intervention pour restaurer la démocratie et l’État de droit ». Le contingent de la SANDF comprenait un escadron de véhicules blindés de combat (en) Ratel IFV et Rooikat détachés du 1er Bataillon des services spéciaux.

Image: WikiComms, Cpl. Jad Sleiman

Des incendies criminels, des violences et des pillages généralisés se sont produits malgré la présence de soldats de la SANDF. Les dernières troupes sud-africaines ont été retirées en mai 1999 après sept mois d’occupation. La capitale, Maseru, a été gravement endommagée, ce qui a nécessité plusieurs années de reconstruction.

L’Afrique du Sud a été accusée d’utiliser sa supériorité militaire et diplomatique comme hégémonie régionale pour dominer et se mêler des affaires intérieures de son voisin beaucoup plus petit et plus faible afin de promouvoir ses propres intérêts stratégiques, en particulier l’approvisionnement en eau de son centre économique, Province de Gauteng. L’Afrique du Sud est la plus grande puissance économique et militaire de la SADC.

Il est clair que les problèmes du Lesotho sont la famine persistante, les taux d’infection élevés par le VIH et la dépendance excessive vis-à-vis de l’Afrique du Sud en matière de travailleurs migrants et d’aide extérieure.

LESOTHO: Results of phase 2 of the Highlands Water Project expected in 2026©Gary Saxe/Shutterstock

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Le fait que la province du Gauteng, le centre économique de l’Afrique du Sud, dépende largement de l’eau fournie par le Lesotho explique les nombreuses tentatives de Pretoria pour influencer les dirigeants du pays.Le problème du Lesotho est un problème de colonialité et un problème sud-africain. Michael Ward a justement observé dès 1965 que le Lesotho était l’otage économique de l’Afrique du Sud. De plus, l’Afrique du Sud ne fait rien pour libérer le Lesotho de cette situation.

lesotho in South Africa

En 1965, le Lesotho est passé du colonialisme britannique à la domination sud-africaine, appelée colonialité. Ward fait le constat suivant : Toutefois, même l’examen le plus superficiel de la situation économique révèle que la dépendance économique du Lesotho à l’égard de l’Afrique du Sud est amenée à croître, quel que soit le parti politique au pouvoir. Enclavé dans l’Afrique du Sud, le Lesotho a toujours été étroitement intégré à l’économie de la république en raison de sa position géographique particulière. Cette situation, renforcée par des conditions climatiques extrêmes et un relief inhospitalier, crée une dépendance externe qui réduit à néant tout désir politique d’autonomie totale.

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Lesotho army 

Nous soutenons que la dépendance du Lesotho à l’égard de l’Afrique du Sud,   dans pratiquement tous les domaines, n’est ni volontaire ni symbiotique, mais imposée et entretenue par la violence systémique exercée par l’Afrique du Sud et du parti de Nelson Mandela, l’ANC.Cette interprétation s’oppose à celle du Haut-Commissaire du Lesotho à Londres qui considère que le Lesotho est « prisonnier de la géographie ». L’Afrique du Sud profite à plusieurs égards de l’instabilité du Lesotho, qu’il s’agisse des travailleurs migrants employés dans les mines, de l’eau vendue à bas prix par un voisin désespéré et de débouchés plus importants pour les produits sud-africains grâce à un libre accès au marché lesothan. 


Le Lesotho est un grand cimetière a ciel ouvert ou la population souffre depuis 1965 et les Nations Unis ne font rien pour nous aider. Des que, le Lesotho essaye de s’émanciper de son voisin sud Africain, Pretoria réprime férocement, le peuple du Lesotho. Les Lesothans subissent un génocide de masse depuis des décennies, dans le silence, le plus total.

lesotho population

Il y avait deux millions d’habitants au Lesotho en 1970 et il y a 2,050,000 de Lesothans, actuellement. Les chiffres sont terribles et il existe un génocide au Lesotho commis par Pretoria. L’Afrique du Sud, vole la terre du Lesotho, toute leur réserve d’eau est pompée et aspirée par Pretoria, ils n’ont même pas les moyens de se révolter contre l’occupation sud Africaine.

Lesotho-s-problem

L’Afrique du Sud commet un immense génocide au Lesotho, car depuis Nelson Mandela, l’homme de la paix, l’homme qui a souffert de l’apartheid, a imposé au Lesotho, ce petit pays, enclavé en plein territoire sud Africain, un régime de terreur. L’armée sud Africaine contrôle le pays à sa guise, le gouvernement sud Africain a affamé et assoiffé la population du Lesotho. Depuis 30 ans, plus de 6,000,000 de personnes ont perdu la vie à cause de maladie comme la malnutrition et le sida. C’est un drame humanitaire et l’Afrique du Sud est responsable de ce désastre.

En conclusion, ce n’est pas l’État d’Israël qui devrait se retrouver à la Haye en tant qu’accusé contre les Palestiniens terroristes du Hamas mais, bien l’Afrique du Sud pour tous ces crimes de guerres, de génocide et de vol de terre contre le Lesotho. La protection du Lesotho par l’Afrique du Sud n’est autre que la manifestation de la colonialité du pouvoir, le véritable pouvoir étant entre les mains de l’Afrique du Sud, tout comme à l’ère coloniale, quand le régime de l’apartheid intervenait directement au Lesotho pour protéger ses intérêts nationaux.

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